Ecrit le 21 janvier 2013 | PNL
La carte n’est pas le territoire
Un des postulats de la PNL est de dire que « la carte n’est pas le territoire ». En effet la vision du monde et de notre existence n’a rien d’objectif, d’ordinaire. Deux personnes différentes qui regardent, en même temps, un même paysage verront, à coup sur, des choses différentes. Il n’y a près de 7 milliards d’humains et autant de visions du monde. Il n’y a pas que la vision des paysages qui varie d’une personne à l’autre: Il y a aussi les êtres. La vision des être varie comme celle des paysages en fonction des yeux qui les regardent…Ce n’est pas tant les yeux qui regardent le monde et les êtres, il y a la personne derrière les yeux, la conscience derrière la fenêtre. Cette conscience pose un regard sur le monde et les êtres environnant.
Si les yeux sont des objectifs, la conscience qui voit le monde à travers ces yeux ne l’est pas et ainsi la vision qu’elle a du monde est déformée par sa subjectivité, sans même qu’elle s’en rende compte, qu’elle le sache. C’est ainsi que naissent des controverses stériles à propos de ce que sont les choses, certains les voyant comme cela, alors que d’autres les voient autrement et chacun de tenir sa vision pour la seule vraie.
Se connaître soi-même est si compliqué !
Il faut parfois toute une vie pour découvrir notre » soi »…Et avons-nous toute une vie ? Alors il s’agit de simplifier, pour simplifier d’élaguer et qu’est-ce qui mérite de l’être ? Élagué…Sans doute tout ce qui n’est pas vraiment soi-même, tout ce qui a été rajouté en surface depuis notre tendre enfance. Mais on peut faire l’économie d’une psychanalyse.
Il y a quelque chose, en nous, qui est là depuis notre naissance et qui sera là toute notre existence et ce »quelque-chose » est notre vrai » soi ». Mais comment peut-on faire la part des choses entre ce qui est notre vrai » soi » et les apports de l’existence ? Il faut poser un regard extérieur sur nos propres comportements. Un professionnel de l’accompagnement peut nous aider à nous dirigé, sans nous dominer, vers ce chemin qui mène à l’intérieur.
Pour faire ce chemin il s’agit de réaliser des exercices qui consiste à nous mettre en position d’observateur de nos modes de communication…et cette mise à distance nous permet d’aller au fond de soi.
Alors, quand on fait ce chemin et que l’on retrouve le sens de notre existence, on se connaît soi-même, on devient capable de regarder et de voir tout autours avec une vue objective dégagée des voiles des croyances limitantes…